Le groupe parlementaire du PJD a exprimé, ce lundi 5 mai, sa préoccupation quant à l'absence de programmation des interventions relevant du «droit d'informer», conformément à l'article 163 du règlement intérieur de la Chambre des représentants. Mustapha Ibrahimi a souligné que «sous les deux précédents gouvernements, ce droit était exercé quatre fois par séance hebdomadaire de questions orales, alors que sous l'actuel gouvernement, il n'a été utilisé que quatre fois depuis le début de cette législature». Ibrahimi a rappelé que son groupe avait notamment demandé à s'exprimer sur la cyberattaque visant la base de données de la CNSS.
À la surprise générale, le groupe du PAM, membre de la majorité gouvernementale, a soutenu la demande des islamistes. Ahmed Touizi, président du groupe des députés du Parti du Tracteur, a exhorté le gouvernement Akhannouch à répondre aux demandes de prise de parole des parlementaires en fin de séances hebdomadaires de questions orales. «La majorité n’a pas peur», a-t-il affirmé avec force.