Une commission syrienne chargée d’enquêter sur le sort des disparus estime que des centaines de milliers de personnes pourraient avoir été portées manquantes depuis plus d’un demi-siècle, couvrant aussi bien la période de la dictature de Hafez al-Assad que les années sanglantes de la guerre civile.
Mohammed Reda Jalkhi, président de cette instance mise en place en mai dernier, a déclaré que le mandat du comité remonte à 1970, date de l’arrivée au pouvoir de Hafez al-Assad, jusqu’à l’ère contemporaine. Selon ses premières évaluations, entre 120.000 et 300.000 personnes auraient disparu en Syrie, et le chiffre réel pourrait être encore plus élevé.