Près des décombres de sa maison dans le nord de la Syrie, Aref Chamtan s’est installé sous une tente: il a décidé de quitter le camp de déplacés où il vivait, après la chute de Bachar al-Assad.
«Mieux vaut vivre dans les ruines que dans les camps», dit cet homme de 73 ans, assis à même le sol, en buvant tranquillement son thé. «Je me sens bien ici.»
Dès la chute de l’ex-président en décembre, cet agriculteur s’est précipité avec son fils dans son village d’al-Hawach, encore truffé de mines, pour découvrir qu’il ne restait plus que les murs de sa maison encore debout.