Le Parlement tunisien a franchi un cap décisif dans la réforme du droit du travail en adoptant, ce mercredi 21 mai, le projet de loi n°16/2025. Ce texte interdit les contrats de sous-traitance et encadre sévèrement le recours aux contrats à durée déterminée (CDD).
Avec 121 voix pour, quatre abstentions et aucun vote contre, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entériné une législation qui consacre le contrat à durée indéterminée (CDI) comme forme standard de la relation de travail.
Le recours aux CDD, longtemps considéré comme une variable d’ajustement au détriment des travailleurs, devient désormais strictement encadré. Trois exceptions seulement subsistent : l’accroissement temporaire d’activité, le remplacement d’un salarié absent pour un motif légal et les tâches saisonnières.