L’étau se resserre sur le président déchu de Corée du Sud : les enquêteurs ont demandé lundi à la justice d’émettre un mandat d’arrêt visant Yoon Suk Yeol pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale, une mesure sans précédent dans le pays en proie à une grave crise politique.
Au lendemain d’un troisième refus de Yoon de se présenter à un interrogatoire, les services d’enquête ont déposé leur demande auprès d’un tribunal de Séoul, ont-ils précisé dans un communiqué.
Jamais depuis la fin de la dictature militaire en 1987, les forces de l’ordre sud-coréennes n’avaient tenté d’arrêter un chef de l’Etat.