Face à la montée des tensions entre chauffeurs de taxi et conducteurs non autorisés, le ministère de l’Intérieur impose une lecture stricte de la législation. Toute activité sans autorisation ou tentative d’intervention illégale sera sanctionnée.
Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a tranché dans le vif du conflit opposant les chauffeurs de taxi aux opérateurs de transport via applications dites « VTC ». Dans sa réponse à une question du groupe Haraki au Parlement, il a rappelé que, conformément à la législation en vigueur, l’utilisation de véhicules privés à des fins de transport rémunéré sans autorisation constitue une infraction. Le ministre souligne également que toute intervention illégitime de la part d’acteurs non habilités, y compris les chauffeurs de taxi eux-mêmes, pour tenter de faire obstacle à ces pratiques, est elle aussi illégale et passible de poursuites judiciaires.