Alors que certains dénoncent un «rendez-vous manqué», l’Agence nationale des eaux et forêts défend sa stratégie de sauvegarde de la plus grande chênaie-liège au monde, soumise à des pressions multiples.
La forêt de la Maâmora, poumon vert de la région de Rabat-Kénitra, se retrouve une fois de plus au cœur des débats. Sa gestion est régulièrement pointée du doigt par les associations locales et les défenseurs de l’environnement, qui jugent les efforts de préservation trop timides face à l’ampleur des menaces. Certains vont jusqu’à parler d’un «rendez-vous manqué», estimant que l’État peine à enrayer le déclin de ce patrimoine naturel exceptionnel. De son côté, l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) refuse ce constat pessimiste. Loin de l’image d’abandon, elle met en avant une série d’actions inscrites dans la stratégie nationale 2022-2027, qui font de la Maâmora un chantier prioritaire de régénération forestière.