Chaque année, le Maroc enregistre en moyenne 25.000 cas de piqûres de scorpions et environ 250 morsures de serpents. Des chiffres qui témoignent d’un danger sanitaire toujours bien présent, en particulier dans les zones rurales et reculées du Royaume. Pour y faire face, le ministère de la Santé et de la Protection sociale continue de miser sur une stratégie nationale lancée il y a plus de deux décennies, dans l’objectif de réduire la mortalité liée à ces envenimations… jusqu’à l’éliminer totalement.
C’est dans ce contexte que le Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM) a accueilli ce mardi une journée d’étude dédiée au lancement de la Semaine nationale de sensibilisation autour de cette problématique. Une occasion saisie par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, pour alerter sur l’ampleur du phénomène.
